On peut aujourd’hui connaître, grâce à une simple prise de sang, les aliments qui sont toxiques pour chaque individu. Autrement dit, on sait établir pour chaque personne sa carte d’identité alimentaire, son profil unique d’intolérances alimentaires. Hippocrate disait : l’aliment sera ton médicament. Il avait raison, mais aujourd’hui il faudrait ajouter : … et, selon ton immunité, ton poison. Ainsi, en évitant les aliments qui nuisent à votre organisme, vous retrouverez un appareil digestif idéal et, par voie de conséquence, vous diminuerez de façon notable les autres symptômes et maladies chroniques qui vous embarrassent : pathologies dermatologiques, respiratoires, gynécologiques, auto immunes, psychosomatiques… Prenons des jumelles, tournons-nous vers le passé et penchons-nous un instant sur une mini vision de notre histoire alimentaire, une vision toute personnelle.

Notre Nourriture

A l’échelle de l’histoire de l’homme, une révolution alimentaire a eu lieu depuis une poignée de secondes

Si on se penche sur l’histoire biologique de l’homme, en prenant suffisamment de recul, on s’aperçoit qu’il a consommé pendant 4 millions d’années le produit de sa chasse, de sa pêche et de sa cueillette. Cru, et ensuite, bien plus tard, cuit depuis la maîtrise du feu il y a 750.000 ans. Son tube digestif était très habitué à cette nourriture peu variée, suivant le rythme naturel des saisons. Il y a 10.000 ans environ, il commence à cultiver, à travailler la terre et à se sédentariser. Son alimentation se diversifie très lentement. Il y a quelques centaines d’années, des changements majeurs interviennent avec les conquêtes (on mange ce qui vient d’ailleurs, les épices par exemple), avec la diversification des moyens de conservation et de cuisson, avec la multiplication des ustensiles également, etc..

Depuis 50 ans, une fraction de seconde dans l’histoire humaine, l’alimentation s’est transformée radicalement : raffinée, polluée (pesticides, rayons..), manipulée (OGM), venant de tous pays en toutes saisons etc… Sans entrer dans le détail de cette révolution alimentaire, il faut imaginer que ces très brutales modifications obligent tous les jours notre organisme à faire des efforts d’adaptation à une vitesse inouïe, ce qui ne va plus sans peine pour un très grand nombre de personnes aujourd’hui.

Notre tube digestif

Ce deuxième cerveau, comme certains le nomment, sélectionne ce qui peut entrer à l’intérieur de nous pour nous servir. Il est le garant N°1 de notre santé, le chef d’orchestre, avec notre psychisme, de notre immunité.

La paroi du tube digestif est un milieu extérieur au corps, et oui, c’est un tuyau qui nous traverse de la bouche à l’anus et dont la paroi, la muqueuse, doit nous protéger, comme la peau qui nous enveloppe. Mais du fait de sa fonction, le tri alimentaire, elle doit être particulièrement performante et vigilante. Comment sait-elle ce qui est bon pour nous ? C’est le système immunitaire qui lui permet de distinguer ce qui est propre et impropre à notre assimilation. 80% de ce système se trouve dans nos intestins sous forme de plaques de Peyer, justement parce que c’est à cet endroit même que nous devons poster notre armée, prête à nous défendre contre l’indésirable. Le système immunitaire permet de différencier ce qui est moi et ce qui n’est pas moi, et donc ce que mon moi accepte ou refuse.  La paroi intestinale est donc très sensible, elle ressemble à un radar haute-définition, qui doit tester en une fraction de seconde ce que nous lui proposons sous forme de nourriture. Cette paroi, nous pourrions la comparer à une terre, à un champ. La terre doit être de bonne qualité pour qu’il y pousse un végétal équilibré et bio-diversifié, en somme il vaut mieux avoir dans le ventre une prairie normande au printemps que la savane, voire le désert, africain.  Notre flore (un nom bien approprié) aide à protéger cette paroi où transite chaque jour nombre d’aliments, qui pénètrent à l’intérieur de notre corps en passant cette barrière intestinale (notez également la justesse du mot barrière). Si cette barrière a été attaquée par des aliments non compatibles ou par le stress, le plus souvent les deux, elle se détériore, comme la palissade destinée à protéger un village et à laquelle manqueraient des planches. De ce fait, les aliments non appropriés peuvent s’insinuer beaucoup plus facilement dans notre système sanguin, où ils forment des complexes immuns qui s’installent un peu partout et créent des maladies. D’où l’importance d’avoir une nourriture qui nous est personnellement adaptée dans un tube digestif en bon état. Nous savons aujourd’hui, et cela de manière scientifique, que le contact entre les aliments que nous ingérons et notre système immunitaire, via le passage dans notre système digestif, peut déclencher de maladies chroniques et auto immunes, comme l’obésité, le diabète, des troubles digestifs, et bien d’autres que nous évoquerons dans la suite de cet article.

Laure, une patiente de Raïssa Blankoff, naturopathe, témoigne :

N’ayant jamais fait d’allergie alimentaire, je ne pensais pas être concernée par ce type de problèmes. Quelle ne fut pas ma surprise, en réalisant un bilan d’intolérances alimentaire, de découvrir que je réagissais à 8 aliments, dont des aliments que je consommais quotidiennement ou très souvent (oeuf, par exemple, qui entre dans de nombreuses préparations). J’ai compris que depuis des années j’entretenais une inflammation intestinale chronique qui me vidait de toute mon énergie et était responsable de mes douleurs permanentes, et sans doute aussi de mes autres problèmes de santé. Mais les aliments consommés sur une journée sont si variés, et les réactions d’intolérance si peu spectaculaires, que, sans le test sanguin, je n’aurais jamais pu me douter que tel ou tel aliment était responsable de tels troubles. En un mois de régime d’exclusion totale des aliments incriminés, le résultat était déjà spectaculaire : plus de douleurs, énergie et moral de retour. Des douleurs ont réapparu il y a quelques mois, j’ai donc effectué un bilan plus complet, qui m’a permis d’identifier deux nouvelles intolérances qui n’avaient pas été dépistées la première fois. Là encore, avec le régime d’exclusion, tout est rentré dans l’ordre. Je suis si convaincue que cette carte d’identité alimentaire de notre organisme est une clef de notre santé que j’en ai beaucoup parlé autour de moi, et les personnes concernées ont constaté que le bénéfice était incontestable.

Rencontre avec le Dr Mussi, médecin ostéopathe à Paris et qui travaille depuis des années sur les intolérances alimentaires

Le Dr Mussi a suivi des centaines de patients ayant fait le bilan et, depuis 5ans, il  teste cliniquement la fiabilité et la reproductibilité d’un test de fabrication allemande et de type ELISA. Il est également spécialiste en médecine fonctionnelle et médecine prédictive.

Il énonce pour nous les grandes conclusions de sa pratique sur les intolérances immunitaires alimentaires, qui entrent dans le cadre de l’immuno-nutrition.

Tout aliment, quel qu’il soit est un corps étranger, et à ce titre, fait l’objet d’un « contrôle systématique par notre système immunitaire ». Il sera alors jugé soit comme substance amie, donc parfaitement « tolérée», soit comme substance  ennemie  car « mal toléré ».  Dans ce cas, cela se traduit au test par une sécrétion accrue d’anticorps IgG, et il s’ensuit une inflammation sur toute la muqueuse de l’intestin grêle. Il s’agit d’une réaction d’allergie retardée de type 3, source de  pathologies chroniques, qu’il ne faut pas confondre avec les allergies de type 1 immédiates (prurit, éternuements, jusqu’à l’œdème de Quincke, voire choc anaphylactique), médiées par d’autres anticorps, les IgE et qui constituent le vaste domaine de l’allergologie.

Dans le cas des allergies de type 3, pour lesquelles on parlera donc, pour éviter toute confusion, d’intolérances immunitaires alimentaires, nous noterons, parmi les nombreuses données recueillies, les quelques points suivants:

Le système digestif est le premier touché par les processus inflammatoires survenant sur toute la longueur de l’intestin grêle: combat « antigène (aliment) et anticorps (IgG). Le patient se plaint de ballonnements de flatulences, de diarrhées, de constipation ou alternance des deux.  Le métabolisme est secondairement perturbé, peuvent apparaître des symptômes comme  de la prise ou perte de poids, des symptômes sinusaux, des migraines,  des douleurs  musculaires et /ou articulations, des problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné) et souvent une grande fatigue inexpliquée.

  • Il semble que ce soit les aliments les plus modifiés dans leur nature qui créent le plus d’intolérance.
  • Plus on s’expose aux intolérances  dans le temps, plus on en crée, car l’intestin  est de plus en plus lésé et de plus en plus fragile. On parle de « Leaky gut syndrom » ou syndrôme de l’intestin irritable. Il semble aussi être à  l’origine de certaines pathologies auto-immunes.
  • Les produits laitiers, le gluten, les œufs sont les intolérances les plus répandues, les « Big Three », comme les appelle le Docteur Roger Mussi.
  • Au test allemand, dans près de 50% des cas (plus de 750 tests), le gluten est retrouvé positif. Les patients ne sont pas des malades coeliaques pour autant, mais des intolérants partiels au gluten, concept totalement ignoré . Pourquoi ? parce que les tests sérologiques (sérologie gluten) des laboratoires français effectués chez ces patients sont négatifs dans près de 99% des cas. Les tests biologiques validés en France ne diagnostiquent donc que des malades coeliaques ou très proches de l’être. Le docteur Roger Mussi  met donc en évidence ce qu’il dénomme un SIPAG (Syndrome d’Intolérance Partiel Au  Guten gluten), qui semble toucher environ 50% de la population, ce qui n’est pas rien.
  • Les bébés peuvent présenter des intolérances, même souvent, mais il est difficile de les tester car leur système immunitaire est immature jusqu’à l’âge de 4 ans. Dans ce cas, on teste la mère et on adapte en fonction des résultats.
  • En cas d’intolérance alimentaire, la digestion absorbe une grande énergie, le patient est fatigué de subir ces attaques inflammatoires qui consomment beaucoup d’énergie. Les aliments supposés lui donner de l’énergie, au contraire, lui en enlèvent. Et on peut le comprendre : l’intestin grêle mesure 6m de long. Déplissé, sa surface est de 600 à 1000 m2, et c’est sur cette énorme zone qu’à lieu la bataille entre les aliments devenus allergènes et notre système  immunitaire (les immunoglobulines IgG), déclenchant l’inflammation qui fait le lit des maladies chroniques. Une grande partie de notre armée est alors occupée à gérer les conflits « antigènes-anticorps », les microbes et les virus ont la voie libre, d’où la fréquence des pathologies infectieuses, notamment des voies aériennes supérieures (et utilisation des antibiotiques qui pourraient être économisés !).
  • Le Dr Seignalet avait imaginé que notre alimentation contemporaine présentait des aspects toxiques et déclenchait des réactions immunitaires débouchant sur des pathologies, mais il ne disposait pas encore de cet outil de diagnostic récent. Son régime excluait, entre autres, le gluten et les produits laitiers pour tous. Géniale intuition,  mais régime drastique et sévère, qui manquait de personnalisation, car près de 50% des malades ne sont pas intolérants au gluten, et 65% ne le sont pas non plus aux produits laitiers.

Quelques témoignages de patients du Dr Mussi

« Je suis une femme de 51 ans, je souffre d’une maladie d’Hashimoto (hypothyroïdie d’origine auto immune), j’ai fait le test qui a démontré 196 intolérances sur 270, dont les 3 majeurs (lait de vache, gluten, œufs). Le Dr Mussi m’a demandé de supprimer les intolérances de  niveau 4, le plus élevé. J’ai perdu 9,1 kg en un mois et j’ai diminué mon levothyrox.»

« Je suis une mère de famille : mes enfants sont en permanence sous antibiotiques. Mon fils, 8 ans, présente 15 intolérances dont le lait de vache, le gluten, les œufs.

Ma fille, 6 ans, présente 117 intolérances, principalement parmi les fruits et légumes, mais avec toujours les 3 majeurs (lait, gluten, œufs). Au vu des résultats, les enfants ont été mis au régime des exclusions (on exclut les aliments provoquant des intolérances) et 3 mois après la plupart des symptômes avaient disparu, plus aucun antibiotiques n’étaient nécessaires ; les enfants étaient en pleine forme. »

 « Toute ma vie, j’ai eu plusieurs crises de migraine par semaine, j’aurais donné une fortune pour en être débarrassée. J’ai fait le test qui m’a détecté des intolérances élevées sur les œufs et le poulet, ce qui m’a surprise. Depuis que j’évite ces aliments, les crises de migraines ont considérablement diminué ; quelle délivrance ! »

« En 2008, en raison d’une grand fatigue persistante, de maux de ventre, et des  problèmes de peau, j’ai fait le test : on m’a trouvé 125 intolérances sur 270, les œufs, le porc, le lait de vache et le gluten à 4. J’ai tout supprimé, un an après, j’allais beaucoup mieux, j’ai refait le test, je n’avais plus que 97 intolérances, toutes sont en baisse sans exception. Aujourd’hui, en 2011, il me reste 59 intolérances et je me sens en pleine forme. »

« Je suis une dame de 62 ans souffrant de douleurs abdominales depuis ma prime jeunesse. J’ai consulté durant toute ma vie de nombreux médecins (généralistes  et gastroentérologues), j’ai absorbé tous les médicaments du Vidal pour la sphère digestive, ils ne me soulageaient que le temps du traitement. J’ai fait le test qui révèle une réaction à 4, maximale, sur le gluten. J’ai supprimé le gluten de mon alimentation, au bout d’un mois je n’avais plus de douleurs. »

 « J’ai été diagnostiquée intolérante au gluten par le test allemand. Pourtant, je ne suis pas une malade coeliaque au vu des tests français. J’ai décidé de ne plus en consommer, tout allait bien. Six mois après, lors d’une fête, je me suis laissée tenter par une tranche de pain d’épices, ma douleur a flambé, j’ai été très mal pendant 15 jours. Je vivrai dorénavant sans gluten et sans douleur. »

« Je suis une jeune femme de 32 ans, je souffrais de sinusite chronique et de douleurs au ventre. Le  test m’a permis de comprendre que j’avais  une intolérance de niveau 4 aux produits laitiers. La veille de recevoir les résultats de mon test, j’ai consommé  une fondue savoyarde, et dans la nuit, j’ai eu une très forte réaction, nez et sinus pris,  je respirais avec difficulté. J’ai compris que mes problèmes ORL venaient de la consommation de produits laitiers. Je  ne recommencerai pas ! Mieux vaut s’en passer et se sentir en pleine forme»

Le docteur Mussi précise :

Quatre facteurs apparaissent pour lui primordiaux au regard de la santé d’un individu :

1)      les prédispositions génétiques individuelles

2)      Le stress et l’équilibre émotionnel de chacun

3)      La pollution en général (intoxication par les métaux lourds, xénoestrogènes etc.)

4)      L’alimentation et les intolérances immunitaires alimentaires (qui sont en elles-mêmes déjà une forme de pollution).

Le Dr Mussi conclut :

« En nutrition, on ne devrait pas généraliser comme cela est fait. Exemples : « cinq fruits et légumes par jour pour tous ou trois produits laitiers par jour ». Si cela est vrai statistiquement (il est donc justifié de le dire) pour l’ensemble de la population, cela peut devenir délétère pour un individu pris isolément. Notre système immunitaire décide pour nous de ce qu’il faut que nous consommions ou pas. Il faut absolument personnaliser notre alimentation. L’immuno nutrition  sera, dans un avenir proche, nous l’espérons,  une clé et le gage d’une pleine santé et partie intégrante de la médecine prédictive personnalisée. Pour moi, il n’y a pas de bons et mauvais aliments pour tout le monde, il y a des bons et mauvais aliments pour chaque individu. » 

Dr Mussi, 120 Bd du Montparnasse, 75014 Paris Métro Vavin tél. :  01 43 20 76 66 

LE BILAN DES INTOLERANCES ALIMENTAIRES : DES REPONSES A TOUTES VOS QUESTIONS

Ce bilan qui vise à déterminer pour chaque personne les aliments qui sont nocifs à son immunité et à son tube digestif est réalisé par un certain nombre de laboratoires (liste non exhaustive en fin d’article), il n’est pas remboursé en France (il l’est partiellement en Allemagne sur prescription) et son coût est fonction du nombre d’aliments testés et des techniques utilisées. Certains laboratoires proposent des panels différents de 10, 50, 100, 200, 300 aliments, additifs et conservateurs.

Le laboratoire Imu Pro, hautement spécialisé et à la pointe de recherches dans ce domaine, répond à nos questions. Des réponses scientifiques et biologiques à nos interrogations. Un autre bout de la lorgnette. Environ 200 médecins en France utilisent leur test.

 Est-ce que l’intolérance alimentaire touche beaucoup de monde ?

La prévalence de réactions immunologiques vis-à-vis des aliments n’est pas connue. Il semble cependant qu’elle est très élevée et sans cesse croissante. L’hypersensibilité a tendance à s’étendre à un nombre croissant d’aliments en fonction de l’âge de l’individu. De nombreuses personnes ont une intolérance alimentaire sans même le savoir… Selon la British Allergy Foundation, 45 % de la population en Europe et aux Etats-Unis serait atteinte d’une intolérance ou hypersensibilité alimentaire. Les allergies alimentaires classiques (IgE spécifiques) seraient impliquées dans seulement 3 % de ces cas.

Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire ?

L’intolérance alimentaire ne doit pas être confondue avec l’allergie classique !  L’allergie constitue un mécanisme de défense de l’organisme vis-à-vis d’une substance inoffensive. Des réactions intenses, telles que des gonflements des lèvres, un rétrécissement de la gorge, une éruption cutanée, des crises d’éternuement ou une sensation de suffocation qui se manifestent rapidement sont des signes typiques d’allergie. Les réactions surviennent, de façon générale, dans un laps de temps relativement court après la consommation de l’aliment en cause. Ainsi, une allergie alimentaire est facilement reconnaissable. Les allergies alimentaires classiques (IgE spécifiques) sont peu fréquentes et ne concernent qu’un faible pourcentage de la population. Le test des intolérances alimentaires ne met pas en évidence ce type d’allergie mais les intolérances alimentaires.

Que recherche le test ? 

Dans le test d’intolérance alimentaire, ce qu’on recherche, ce sont des anticorps, ici IgG et non plus IgE, et qui sont spécifiques à divers aliments. Ces intolérances sont très fréquentes et se développent au fur et à mesure de la vie d’un individu et souvent de façon spontanée. Les symptômes d’une intolérance alimentaire sont, contrairement à l’allergie, extrêmement variés, tout en pouvant également  ressembler à ceux d’une allergie. Ils se manifestent plutôt plusieurs heures ou jours après l’ingestion des aliments. Il est ainsi possible que vous soyez intolérant, par exemple, à la laitue, aux tomates, aux pommes de terre, au yaourt et lait de vache, etc., en réalité vous n’êtes pas intolérant à l’aliment entier mais à une protéine spécifique de cet aliment. Si votre muqueuse intestinale rentre en contact avec cet aliment, ce contact provoque une activation de votre système immunitaire. S’ensuivent des changements métaboliques avec, comme conséquence, l’apparition de problèmes de santé – sans que vous en ayez conscience dans l’immédiat.  Pour la plupart des gens, le lien entre maladies et alimentation n’est pas perçu. Le but du test est d’établir ce lien.

Une allergie n’est pas une intolérance 

Les allergies classiques sont caractérisées par la présence d’anticorps IgE qui induisent la libération de facteurs de l’inflammation comme l’histamine et qui déclenchent des pathologies aigües avec manifestation immédiate (quelques minutes à quelques heures). Les intolérances, elles, sont caractérisées par la présence d’anticorps IgG, elles sont à l’origine d’une porosité intestinale et sont responsables de pathologies chroniques avec manifestations retardées.

Comment se manifeste en nous une intolérance alimentaire ?

  • RESPIRATOIRE Troubles respiratoires, rhinite, sinusite, asthme, otite, maux de gorge, toux, enrouement, obstruction par mucosités
  • GASTRO-INTESTINAL Vomissements, ballonnements, crampes, nausées, constipation, diarrhée, coliques, colon irritable, troubles digestifs (estomac, intestin), maladie de Crohn, recto-colite hémorragique, maladie coeliaque
  • PEAU ET PHANERES Urticaire, eczéma, dermatite atopique, acné, psoriasis, rougeurs, peau sèche, démangeaisons
  • SYSTEME NERVEUX CENTRAL Migraine, maux de tête, vertiges, troubles de la concentration, somnolence, dépression, hyperactivité
  • APPAREIL LOCOMOTEUR Arthrite, douleurs articulaires, musculaires, douleurs dorsales, faiblesse, fibromyalgie, crampes
  • YEUX            Sécheresse des yeux, larmoyants, rougis, paupières enflées, collées
  • SYSTEME ENDOCRINIEN Diabète de type I, obésité et diabète de type II, thyroïdite
  • APPAREIL CARDIOVASCULAIRE Hypertension artérielle, athérosclérose

Une association entre une réaction inflammatoire, une réponse IgG anti-antigènes alimentaires et différentes maladies chroniques telles que l’arthrite rhumatoïde, l’eczéma atopique, le diabète de type I, des troubles digestifs chroniques ainsi que l’obésité et le diabète de type II, a été établie.

Comment et pourquoi apparaît une intolérance alimentaire ? :

Ce que l’on sait aujourd’hui :

Une stimulation continue du système immunitaire suivie d’une réaction inflammatoire engendrée par l’ingestion répétée et continue des aliments à risque sont à l’origine d’une intolérance alimentaire. Ces intolérances perturbent la fonction intestinale : les aliments responsables ne sont pas complètement assimilés et les résidus partiellement digérés mobilisent votre système immunitaire. Ces résidus sont reconnus et attaqués en tant que corps étrangers. Votre système immunitaire est fortement mis à contribution pour se défendre contre ces intrus et votre organisme s’affaiblit par mobilisation excessive du système immunitaire dans la sphère alimentaire. Ces attaques qui peuvent être quotidiennes finissent par conduire à des lésions et des inflammations chroniques dans certains tissus et à l’apparition de maladies inflammatoires, voire auto-immunes et à des phénomènes d’allergie et d’hypersensibilité.           Les intolérances résultent souvent de l’interaction de différents éléments. Ceux-ci comprennent :

– Les habitudes alimentaires souvent très monotones

– La production industrielle d’aliments

– L’alcool ou des expositions chroniques

– L’âge du premier contact avec l’antigène

– La nature et la dose de l’antigène

– La fréquence d’administration (chronicité)

– Le stress et les facteurs environnementaux

– Les infections intestinales qui jouent un rôle dans la perméabilité de l’intestin grêle

– Les médicaments

– La prédisposition génétique

– Le statut immunitaire de l’hôte

Quelles sont les caractéristiques et le principe du test Imupro que vous êtes seul à pratiquer ?

Le test Imupro est le résultat d’études scientifiques qui mettent en évidence le rôle de l’alimentation et du système digestif sur l’apparition de maladies chroniques. Avec ImuPro300, il est possible d’établir un lien entre certains aliments et certains problèmes de santé spécifiques. * Cette analyse est basée sur un mécanisme naturel qui se déroule dans notre organisme. Le système immunitaire a pour but de protéger l’organisme contre les maladies. Pour assurer cette protection, le système immunitaire produit, entre autres, des anticorps. Ces anticorps reconnaissent rapidement des agents pathogènes, les fixent et signalent leur présence au système immunitaire. Le système immunitaire possède la capacité remarquable de produire plusieurs centaines de milliers d’anticorps différents les uns des autres, où chacun, de façon spécifique, ne reconnaît qu’un seul organisme pathogène ou antigène. Cette reconnaissance fonctionne selon le mécanisme de la clef sur la serrure. L’anticorps ne se fixe qu’à l’antigène qui lui correspond et y reste attaché de façon durable.

C’est exactement ce principe qui est utilisé au laboratoire. Des constituants alimentaires qui ont été purifiés par des procédés chimiques sont fixés à la surface de petites cupules (microcupules). 270 cupules différentes sont nécessaires pour la réalisation du test ImuPro 300 – chaque cupule est pourvue de constituants alimentaires différents. Ces cupules sont chacune remplies avec une faible quantité du sang préalablement traité. Si des anticorps spécifiques contre des aliments sont présents, ceux-ci se fixent aux constituants alimentaires concernés. Cette liaison est mise en évidence par l’intermédiaire de plusieurs réactions successives. Des appareils de mesure très sensibles déterminent la quantité des anticorps qui ont été fixés. Ce sont les anticorps de la famille des IgG, présentes lors d’une intolérance alimentaire, qui sont recherchées dans le sang. Comme une multitude d’aliments peut être impliquée dans une intolérance alimentaire, il est important de doser des IgG spécifiques vis-à-vis d’un grand nombre d’antigènes différents pour pouvoir établir un profil immunitaire personnalisé et individuel.

* La méthode classique et de référence de diagnostic de l’hypersensibilité alimentaires, très différente du test Imu pro consiste est un test de provocation oral en double aveugle avec contrôle placebo (DBPCFC) (Pascual et al 2000 ; Sullivan, 1999). Cette méthode présente deux grands inconvénients : elle ne peut être effectuée que par du personnel spécialisé disposant d’un équipement d’urgence pour traitement de choc anaphylactique, uniquement en milieu hospitalier. Par ailleurs,  les patients doivent présenter un bon état général.

Comment se présentent les résultats ?

Les résultats expriment l’intolérance sur une échelle de 0 à 4 : 

LA CLASSE 0
signifie qu’il n’existe aucune intolérance contre l’aliment testé. Aucune restriction de consommation n’est nécessaire.

LES CLASSES 1 – 2
signifient qu’il existe une intolérance alimentaire contre ces aliments, mais encore à faible titre. Aliments à éviter pendant au moins 8 à 16 semaines.

LES CLASSES 3 – 4
indiquent une forte intolérance alimentaire contre les aliments testés. Aliments à éviter impérativement pendant 32 à 52 semaines ou plus.

Liste des aliments testés : http://www.intolsante.com/documents/intolerance-alimlentaire-aliments-testes.pdf

Comment le patient doit-il procéder ?

 Votre sang constitue le point de départ. Pour effectuer le test ImuPro 100 (90 aliments, conservateurs, additifs), 200 (180 aliment, conservateurs, additifs) ou 300 (270 aliments conservateurs, additifs), il suffit d’une simple prise de sang en laboratoire d’analyses. Le sang est ensuite acheminé vers le laboratoire qui prend en charge l’analyse. Celle-ci est pratiquée pour définir votre profil immunologique selon le nombre d’aliments choisi (90, 180 ou 270).

Comment se présente présentent les résultats pour le patient?

Il recevra un profil personnalisé qui indiquera :

– La liste des aliments testés pour lesquels le sujet est tolérant

– La liste des aliments pour lesquels le sujet présente des intolérances, répertoriées par degré croissant   d’importance (de la classe I à la classe IV)

– Les recommandations générales concernant le principe immunitaire d’intolérance et la présentation  du principe de la rotation alimentaire. Ces dernières recommandations sont associées à un tableau personnalisé (répertoriant uniquement les aliments individuellement tolérés par l’organisme) qui guide le sujet dans le choix des aliments.

– Une analyse détaillée des intolérances alimentaires décelées qui passe en revue successivement les différentes familles alimentaires (viandes, produits de la pêche, produits laitiers, céréales, fruits et légumes…) ; ainsi que les autres aliments à éviter ou à surveiller (même famille ou aliments comprenant souvent tel ou tel aliment.

– Des recommandations individuelles visant à expliquer et détailler les mesures appropriées : selon le degré d’intolérance, le temps d’abstinence recommandé pour chaque aliment…

– L’alimentation alternée selon le principe de la rotation avec des aliments tolérés : cette partie du rapport précise les étapes utiles pour réorganiser l’alimentation, précisant trucs et astuces pratiques au quotidien, délivrant des conseils diététiques et nutritionnels simples et faciles à appliquer.

– Les questions-réponses d’ordre général : relation entre dépendance et intolérance, validité dans le temps du test, problématique courante autour du lait, avantages de la rotation… Le rapport est accompagné d’un livre de recettes personnel (compte tenu des intolérances), source d’inspiration pour votre cuisine.

Comment faire face à l’intolérance au quotidien?

Ne vous laissez en aucun cas décourager par le résultat du test et par l’éviction nécessaire de certains aliments pendant une période définie. Vous allez rapidement prendre conscience des réactions positives et noterez rapidement une amélioration de votre santé. De plus, les intolérances alimentaires ne persistent pas nécessairement indéfiniment. Ainsi, vous pourrez recommencer à consommer des aliments que vous avez dû éviter pendant une période plus ou moins longue. Ainsi, le changement de régime alimentaire peut être facile, cependant, dans des certains cas, il peut représenter un problème majeur, surtout si un changement important des habitudes alimentaires favorites s’avère nécessaire. Il faut être conscient de ces difficultés potentielles avant de prendre la décision d’effectuer le test. Les améliorations rapides en termes de santé et en termes de vitalité permettent souvent de percevoir les changements de façon positive.

Comment faire en pratique ?

PHASE 1 D’ÉLIMINATION DE L’INTOLÉRANCE (« DRAINAGE ») :

•          Evitez tous les aliments qui présentent une intolérance (classification de 1 à 4) pendant une période plus ou moins longue selon l’intensité de l’intolérance

•          Respecter le principe de la rotation (cycle de 5 jours) pour éviter de nouvelles intolérances et la consommation du même aliment sans le savoir

•          Respecter une hygiène alimentaire : choisissez des aliments les plus naturels possibles, c. à. d. pas de plats précuits, pas de sauces prêtes à l’emploi…

PHASE 2 : UNE ALIMENTATION QUOTIDIENNE SUR MESURE

•          Suite à cette première phase, gardez une alimentation équilibrée. La rotation garantit une alimentation variée. La rotation devient surtout intéressante après 10 semaines, puisque vous pourrez de nouveau consommer la plupart des aliments. Après la phase d’élimination, la rotation devient nettement plus facile.

Si vous maintenez le cap, vous éviterez des irritations de votre système immunitaire et l’apparition de nouvelles intolérances, ceci vous garantira probablement une bonne protection contre des maladies chroniques.

La rotation devra devenir le fil rouge dans vos habitudes nutritionnelles. Ainsi, vous réduirez le taux d’IgG anormalement élevés dans le sang, vous éviterez la formation de nouvelles intolérances et de carences nutritionnelles.

Quels sont les effets du test ?

Les résultats sont différents d’une personne à l’autre. Ne vous attendez pas à une réponse universelle, mais à une solution personnelle. Le changement de vos habitudes alimentaires est dépendant du nombre et de la nature des aliments contre lesquels vous réagissez, ainsi que de l’intensité de votre réponse individuelle. Le taux d’IgG anormalement élevé va diminuer et les effets sur votre santé vont vite se faire ressentir.

EFFETS SUR LES PATHOLOGIES

Régularisation du poids

Diminution des troubles intestinaux et circulatoires

Diminution des migraines

Diminution des inflammations articulaires et ligamentaires

Disparition des problèmes de peau (eczéma, psoriasis)

Prévention du diabète

Atténuation de la fatigue chronique

Réduction ou arrêt de la thérapie médicamenteuse aux effets contraignants

Amélioration des défenses immunitaires

Bien-être général

Récupération musculaire, amélioration de vos performances

Récupération intellectuelle et concentration

Renforcement du psychisme

Réduction des risques liés à l’environnement

Prévention de la sénescence précoce

RESULTATS ET STATISTIQUES

DISPARUS AMELIORES TOTAL
TÊTE
MAUX DE TÊTE (92)
MIGRAINE (46)
VERTIGES (54)
23.9 %
26.1 %
29.6 %
62.0 %
58.7 %
55.6 %
85.9 %
84.8 %
85.2 %
YEUX
PAUPIÈRES ENFLÉES (47)
YEUX ROUGIS (31)
YEUX LARMOYANTS (42)
23.1 %
35.5 %
35.7 %
70.2 %
32.3 %
47.6 %
91.5 %
67.7 %
83.3 %
RESPIRATION
TROUBLES RESPIRATOIRES(40)
17.5 %65.0 %82.5 %
PEAU
PEAU SÈCHE (100)
PSORIASIS (23)
ACNE (26)
ROUGEURS (39)
DÉMANGEAISONS (61)
10.0 %
30.4 %
7.7 %
20.5 %
32.8 %
51.0 %
39.1 %
50.0 %
59.0 %
52.5 %
61.0 %
69.6 %
57.7 %
79.5 %
85.2 %
DIGESTION
NAUSÉES (42)
SENTIMENT DE PLÉNITUDE (110)
BALLONNEMENTS (146)
RENVOIS, PYROSIS (76)
DIARRHÉE (49)
CONSTIPATION (68)
42.9 %
59.1 %
44.5 %
51.3 %
44.9 %
33.8 %
54.8 %
35.5 %
45.9 %
39.5 %
44.9 %
55.9 %
97.6 %
94.5 %
90.4 %
90.8 %
89.8 %
89.7 %
SQUELETTE
DOULEURS DORSALES (126)
DOULEURS MUSCULAIRES (60)
DOULEURS ARTICULAIRES(113)
ARTHROSES (62)
RAIDEURS (60)
ENFLURES (48)
 6.3 %
10.0 %
13.3 %
0.0 %
13.3 %
18.8 %
46.8 %
61.7 %
64.6 %
50.0 %
63.3 %
56.3 %
53.2 %
71.7 %
77.9 %
50.0 %
76.7 %
75.0 %
ETAT GENERAL-PSYCHISME
ÉPUISEMENT (100)
FATIGUE CHRONIQUE (95)
INSTABILITÉ SENTIMENTALE (78)
DÉPRESSIONS (36)
HYPERACTIVITÉ (19)
AGRESSIONS (28)
ANGOISSES (44)
TROUBLES DE CONCENTRATION (95)
25.0 %
24.2 %
12.8 %
38.9 %
26.3 %
25.0 %
29.5 %
13.7 %
59.0 %
56.8 %
69.2 %
55.6 %
57.9 %
57.1 %
56.8 %
58.9 %
84.0 %
81.1 %
82.1 %
94.4 %
84.2 %
82.1 %
86.4 %
72.6 %

Plus de 90 % des personnes l’ayant testé sont satisfaits.

Quelques preuves …

– Arthrite rhumatoïde : 75 cas sur un total de 100 personnes demeurent nettement améliorés et 33 % sont considérés comme guéris par le seul changement nutritionnel.

– Troubles digestifs : maladie de Crohn : 136 personnes ont obtenu plus d’améliorations en changeant leur régime alimentaire que par un traitement aux corticostéroïdes.

TÉMOIGNAGES

Les cas cliniques suivants donnent un aperçu très intéressant sur les derniers mois de travaux du Dr Noelke.

Une étudiante souffrait depuis de nombreux mois de crampes abdominales d’intensité croissante. Le bilan médical complet avec coloscopie et laparoscopie était normal.  Conclusion : les troubles de la patiente étaient d’ordre psychosomatique, ce qui ne corroborait pas le ressenti de la patiente. Une régression complète et durable des symptômes fut observée dès la première semaine après l’instauration d’un régime alimentaire personnalisé.

Un jeune homme était atteint d’une maladie de Crohn en 2001. Une légère amélioration a été observée avec une thérapie immunosuppressive modérée consistant en 40 mg de prednisolone/jour. Le test montrait des réactions intenses (3) contre tous les aliments à base de gluten. Une amélioration spontanée s’est présentée après l’élimination de ces produits et le remplacement par du pain à base de mais et de galettes de riz. Le dosage de la prednisolone fut par conséquent réduit et la fréquence de selles se normalisa à 2 par jour, avec émission de selles consistantes.

On diagnostiqua sur une femme, par voie de test classique, une intolérance au lactose. L’éviction de tous les produits laitiers, y compris des aliments qui ne contenaient que des faibles concentrations en produits lactés, n’avaient apporté aucune amélioration des symptômes (notamment des diarrhées). Le test a montré surtout une intolérance aux protéines des œufs et du lait. Ce n’est qu’après l’élimination des œufs (et des produits laitiers) qu’une amélioration nette, voire une régression des symptômes, a pris place.

Un ouvrier qualifié de 67 ans souffrait d’un psoriasis depuis l’âge de 17 ans. La maladie évolua pendant plus de 40 ans sous une forme sévère, caractérisée par les lésions cutanées typiques et un prurit rebelle et insoutenable. Presque toutes les approches thérapeutiques furent tentées, mais sans résultats notoires. Le succès obtenu avec le régime d’exclusion est décrit par le patient avec ses propres mots : “J’étais plus que sceptique, cependant après la première semaine, je n’éprouvais plus que très peu de démangeaisons, après la deuxième semaine, elles avaient complètement disparu. Les manifestations cutanées et surtout l’érythème commença à régresser dès la troisième semaine. Durant la quatrième semaine, ma femme constata qu’elle n’avait plus besoin d’aspirer les squames de peau, qu’elle avait l’habitude d’aspirer tous les matins depuis 31 ans. Même une photo-balnéothérapie très intense n’avait pas apporté les mêmes effets pendant un laps de temps aussi court“.

Une femme au foyer de 60 ans souffrait depuis de nombreuses années d’une arthrose du pouce qui lui provoquait de vives douleurs dans la plupart des gestes de la vie quotidienne. Deux semaines après l’instauration des évictions, elle constata une disparition complète de la douleur et ce jusqu’à aujourd’hui. 

Un étudiant de 24 ans souffrait depuis la première année de sa vie d’une neurodermite qui s’était traduite pendant plus de 20 ans par un prurit important et de l’eczéma. Les divers traitements furent sans effet. Les démangeaisons disparurent dès la première semaine du régime alimentaire d’exclusion et l’eczéma disparut complètement après la troisième semaine. 

Une étudiante de 23 ans souffrait depuis de nombreuses années de diarrhées récidivantes et de coliques abdominales. Aucune amélioration ne fut pas observée malgré de nombreux essais thérapeutiques. La patiente ne ressentit plus de douleurs une semaine après le début de régime alimentaire d’exclusion. La rémission est stable jusqu’à ce jour.

 Un étudiant avait constaté une congestion nasale quelques minutes après chaque consommation de bière. Le médecin spécialiste en ORL posa le diagnostic de polypes nasaux et préconisa une intervention chirurgicale. Grâce au test qui mit en évidence une intolérance à la levure de bière, la congestion nasale disparut après deux semaines de régime d’exclusion.

Un restaurateur souffrait d’une obésité (poids 80 kg, taille 165 cm) résistante à toute thérapie et qui avait évolué durant ces dernières années vers un syndrome métabolique avec hypertension artérielle, diabète et dyslipidémie. En outre, il présentait des taux élevés en acide urique et souffrait de la goutte. Toutes ses tentatives d’amaigrissement avaient été sans effet. Suite au test, le patient réduisit son poids en sept semaines après instauration du régime d’exclusion. L’ HbA1c (paramètre qui permet un suivi du diabète) s’est également normalisé. Les douleurs articulaires multiples et maux de tête dont il se plaignait ont également significativement diminués. La perte de poids est restée stable.

Laboratoires

Quelques laboratoires proposant un dépistage des intolérances alimentaires, liste partielle :

Laboratoires ImuPro : c’est une marque déposé qui propose un test sur des anticorps igG de 90 – 180 ou 270 aliments ainsi qu’un  accompagnement personnalisé d’environ 75 pages. Un service de conseil téléphonique est proposé suite au test et compris dans le prix. Pour plus de renseignements : www.intolsante.com

Paris : Zamaria, Cohen, Nataf.

Metz : Barbier

Bruxelles : Roman Païs

Luxembourg : les laboratoires réunis

A LIRE :

Les clés de l’alimentation santé. Intolérances alimentaires et infllamation chronique. Dr Michel Lallement,  Editions mosaïque-santé, 2012

Les intolérances alimentaires – Je ne veux plus être malade ! par le Dr Jean-Pierre Willem, Guy Trédaniel éditeur, janvier 2012,

L’immunonutrition, se nourrir selon son immunité – par le Dr Dominique Rueff, Ed François Xavier de Guibert, 2007

Raissa Blankoff 

Date de la dépêche : 18 décembre 2012