Améliorer l’environnement pour lutter contre le cancer
Le journal retient que « l'Agence plaide pour une logique de précaution et demande que soit pris en compte le risque lié à l'ensemble des expositions, et non pas uniquement le danger avéré de telle ou telle substance ».
Le Monde note que selon un rapport de l’Inserm, « entre 1980 et 2005, l'incidence des cancers s'est accrue de 35% pour les hommes et de 43% pour les femmes. Une augmentation qui, selon les experts, ne s'explique pas seulement par la démographie et les progrès du dépistage ».
Le journal souligne que « la plupart des cancers ont une origine multifactorielle. Certains facteurs sont des cancérogènes avérés (tabac, alcool, vieillissement, certains aliments…), […] on retrouve aussi des cancérogènes avérés ou probables (amiante, radiations, métaux lourds, travail posté avec perturbation des rythmes biologiques…). Pour d'autres facteurs, le caractère cancérogène est débattu (pollution atmosphérique, pesticides, solvants, champs électromagnétiques, etc.) ».
Le quotidien indique notamment que « l'Afsset souhaite sortir de l'approche binaire selon laquelle un agent est cancérogène (parce qu'il provoque des mutations génétiques) ou non. Selon elle, il faut privilégier les recherches visant à comprendre les mécanismes d'action et à élucider la toxicité d'une substance et ses interactions possibles avec d'autres agents ».
L’Humanité aborde aussi, en bref, cet avis de l’Afsset.
Le journal retient que « selon le Pr Gérard Lasfargues, chef du département d’expertises de l’agence, «la part de l‘environnement est majeure» dans l’apparition de cancers, même si génétique et vieillissement jouent un certain rôle ».