L’hérédité influe bien sur l’efficacité des traitements
C’est ce que note Science et Vie, qui indique qu’« une expérimentation pilotée par des chercheurs de l’AP-HP vient d’en apporter une nouvelle preuve ».
Le magazine explique qu’« en étudiant l’action d’un fluidifiant sanguin sur 2 208 patients ayant subi un infarctus du myocarde, les scientifiques ont vu son efficacité diminuer chez certains sujets ».
Le mensuel souligne que leur ADN « comportait deux copies non fonctionnelles du gène permettant l’activation du médicament par l’organisme ».
Science et Vie remarque que cette découverte « milite en faveur du développement de traitements à la carte s’appuyant sur des tests génétiques ».
« Mais ces derniers seront-ils accessibles à tous les malades ? », s’interroge le magazine, qui poursuit : « Qui aura accès à ces données très personnelles, certains acteurs économiques les exigeront-ils ? ».
« Autant de questions éthiques encore en suspens », observe Science et Vie.
Date de la dépêche : 18 mars 2009
Auteur : Laurent Frichet - TSAVO PRESSE