Alzheimer : retarder le départ à la retraite réduit le risque
La journaliste explique ainsi que « John Powell, spécialiste en génétique, et Simon Lovestone, professeur de psychiatrie, ont étudié 382 Britanniques, exclusivement des hommes, atteints de démence sénile. Ils ont relevé que ceux qui avaient continué à travailler longtemps après l'âge moyen du départ à la retraite avaient souffert de la maladie d'Alzheimer bien plus tard que ceux qui ont arrêté tôt de travailler ».
Anne Jouan précise que « chaque année de travail en plus serait même associée à un retard de 6 semaines pour l'apparition des premiers symptômes de la maladie ».
« En résumé, garder une activité intellectuelle, physique et sociale à tout âge apporte d'importants bénéfices pour la santé, en contribuant notamment à réduire le risque de démence », observe la journaliste.
Anne Jouan remarque que « la taille réduite des effectifs étudiés ne permet cependant pas de tirer de conclusions définitives. Et les auteurs insistent sur le fait que les conditions de la retraite ont une importance évidemment non négligeable, certains individus étant plus actifs intellectuellement à la retraite que lorsqu'ils travaillaient ».