Délier son corps, apaiser son esprit, grâce à notre bienveillante attention
Commencez
à bouger comme bon vous semble, comme vous en ressentez le besoin,
couché, debout, recroquevillé, étiré, massez-vous le visage, tirez-vous
les oreilles, frottez-vous les pieds, caressez vos bras, votre ventre,
arrêtez-vous, sentez-vous, imaginez votre colonne vertébrale, sa
fluidité, tirez la langue, soupirez, haussez les épaules, dansez,
sautez.
Chaque jour, faites quelques postures, comme vous prenez une
douche, dévalez les escaliers, marchez jusqu’à votre travail, ou
faites-en juste un bout. Pas seulement les jours de beau temps. La
pluie, le vent, le brouillard nous ramènent aussi à la respiration de la
terre qui nous porte tous.
Faites l’expérience suivante : un jour à l’état de « nature ». Pas de transports, pas de machine : marchez, faites votre vaisselle à la main, lavez quelques pièces de linge, montez les escaliers, interdisez-vous d’allumer votre ordinateur, votre télévision, votre téléphone. Retrouvez votre corps tel qu’il a été fait pour vous servir.
Et si vous avez des douleurs, des raideurs, de l’arthrose, de l’arthrite, prenez chaque jour le temps de vous allonger par terre (sur une moquette ou sur un tapis de sol), de ressentir le contact de vos articulations avec la terre. Déposez-vous, laissez-vous porter, faites quelques grandes respirations : on gonfle le ventre, le thorax, les clavicules, on vide tranquillement la zone haute, puis la zone du milieu, puis la zone abdominale. On s’écoute et on s’étire comme bon il nous semble.